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Les livres de l'Université Populaire d'Évreux


 L'écologie politique

Conférence du 28 mai 2010

 

Après l’échec – prévu et prévisible – du sommet de Copenhague ; après les scandales financiers qui marquent l’usage du « droit à polluer » issu du Protocole de Kyoto (1997) ; après l’enterrement, sans fleurs ni couronnes, du « Grenelle de l’environnement » français, que reste-t-il de l’écologie politique ? Que reste-t-il de la portée, de l’efficience, de la cohérence de son discours ? On n’évoquera pas ici les péripéties électorales ou politiciennes des courants de pensée qui en appellent à l’écologie. On prendra au sérieux l’expression « écologie politique. » D’un côté, elle fait référence à une science constituée qui étudie les inter-actions entre des entités vivantes : terres, plantes, animaux…- et renvoie donc aux questions ayant trait au « statut » de la science dans notre société. De l’autre, elle prétend dire quelque chose sur les sociétés humaines, leurs modes de fonctionnement et proposer des réponses à leurs problèmes.

Nous reviendrons donc sur la naissance du concept d’écologie politique, et sur ses fondements théoriques, sur les variantes du discours écologique, avant d’aborder les points les plus problématiques du discours tenu (et généralement reçu, au point qu’il en devient envahissant) au nom de l’écologie. Nous analyserons quelques expressions. Particulièrement significatives de ce discours.

[Lire le texte intégral]

Commentaires

traversée des apparences du Fort du Taureau et fort Thoreau

Vivent Karel et Josef Capek qu’ils cultivent leurs jardins en les illustrant de jolis fusains noirs sur blancs dans les livres de Karel ou qu’ils inventent Les Robots Universels de Rosum (RUR pas lus encore mais à ne pas confondre avec la feu R.N.U.R de FR. elle passée bien plus tardivement dans le domaine privatif), 2 bons livres lus récemment L’Année du jardinier 1929 ! et Voyage vers le Nord 1939 ! Nos meilleures années ? cruel destin pour ces deux frères ! quand le voyage nordique paraîtra à New-York en 39 Karel sera déjà mort depuis 1 an brisé par la trahison des grandes nations d’Europe occidentale signataires d’accords à Munich pour sceller sans remords le sort de la Tchécoslovaquie, devenue bien plus tard ex-Tchécoslovaquie, à qui la faute ?  Mais revenons-en à une partie du sujet avec L’écologie « politique » en conférence du 28 mai où j’ai entre autre pu lire ceci en p.2 mais sans repères Chronos et logiques ni livresques  et rajoutons-y dessous un petit mot des maux des siècles avec le vol des anges non arrêtés : « ...La technique étant mise en cause, c’est la science qui va bientôt comparaître devant le tribunal « écologiste . » Le transcendantalisme américain (Emerson et surtout Thoreau) sera ainsi invoqué pour se débarrasser, une fois pour toute, de toute forme de rationalisme. On amalgame dans un syncrétisme sans principes, le bouddhisme, la gnose, l’hindouisme. Ces points de vue sont marginaux, minoritaires, mais ils font partie de la nébuleuse « écologiste... ». 

Tout ceci, du moins pour ma pomme pas verte, n’est pas très clair ou insuffisamment argumenté pour s’y retrouver et y comprendre quelque chose en l’extrait cité, Emerson inconnu au bataillon de B mais le grand souffle de Thoreau (1817-1862) en envol sauvage le voici donc enfin arrivé au sol en compagnie  de belles mésanges bleues nées de mes anges favoris matriculés pour se faire une idée grande ouverte sur les fenêtres et jardins d’hier pour si peu cher soit 6€80 en noir dé. ou éd. Grand Souffle Article paru dans le N° 085 Juillet-août 2007 par Dominique Aussenac, L' Esprit commercial des temps modernes ... Je recopie en en citant mes sources... Voilà le Thoreau du petit livre que je n'ai pas encore lu, 20 ans le plus bel âge de la vie ?
« Qui aujourd'hui oserait dénoncer l'aspect immoral du commerce ? Un altermondialiste ? Un philosophe ? Le 30 août 1837, Thoreau alors âgé de 20 ans présente dans la très célèbre université de Harvard une conférence de fin d'étude intitulée " L'esprit commercial des temps modernes, considéré dans son influence sur le caractère politique, moral et littéraire d'une nation ". Ce très court texte, traduit pour la première fois en français, apparaît comme l'élément fondateur de son œuvre littéraire. Lyrique, exaltant la Nature d'une manière presque mystique, un brin guindé aussi, il y condamne déjà l'exploitation outrancière des ressources naturelles, l'agitation effrénée de l'homme, sa volonté d'aller toujours plus vite, " l'aveugle et lâche amour de la possession ", " l'esprit dominant ".
" Il induit dans toutes nos pensées et sentiments un degré de son propre égoïsme ; nous devenons égoïstes dans notre patriotisme, égoïstes dans nos relations domestiques, égoïstes dans notre religion. " Au nom de la liberté, le futur auteur de Walden demande à ce que les hommes puissent conduire leurs vies " en toute virile (sic) humanité et indépendance " et propose de ne travailler qu'un jour par semaine, le dimanche pour consacrer les autres jours " au repos des sentiments et de l'âme " et contempler la Nature, véritable paradis terrestre. Didier Bazy, en introduction, voit en l'inventeur de la " désobéissance civile " un des fondateurs des marcheurs, résistants, abolitionnistes de l'esclavage et de la peine de mort. Une influence majeure pour Tolstoï, Romain Rolland, Giono, Gandhi, Martin Luther King... Michel Granger conclut l'ouvrage en louant la modernité de Thoreau et de son éloge du loisir. Pour la petite histoire, David Henry Thoreau aurait décidé d'inverser l'ordre de ses prénoms en écrivant cet essai, et trois ans plus tard, refusé de débourser les cinq dollars, prix du diplôme obtenu. L'Esprit commercial des temps modernes...de Henry D. Thoreau, Le Grand Souffle, 48 pages, 6,80 €.

 

 

 

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