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Les livres de l'Université Populaire d'Évreux
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Dominique Jouault professeur de philosophie vous propose un atelier de réflexion le jeudi 18h30 à 19h30
- UPE
- Dimanche 07/02/2021
- 09:18
Réfléchir sur les inégalités sociales, c'est ce que nous propose le philosophe Pascal dans ses Trois Discours sur la condition des grands. Penser avec lui la monarchie du 17ème siècle , c'est comprendre ce que signifie encore aujourd'hui l'inégalité de pouvoir et de richesse dans nos sociétés. Ni révolutionnaire, ni conformiste, Pascal cherche le sens de la hiérarchie sociale et de nos conduites à son égard.
Premier atelier le jeudi 11 février 2021
En visioconférence. Pour obtenir le lien merci de nous contacter à:
universitepopulaireevreux@gmail.com
Lecture du 19 mai 2017 par Marie-Pierre Frondziak
La séance de conclusion du séminaire consacré à Freud
«Lecture de Freud» par Marie-Pierre Frondziak. En vente auprès de l'Université populaire d'EVREUX. → plus
Lecture proposée par Marie-Pierre Frondziak - Vendredi 3 mars - 20h / 22h
Comprendre la civilisation, plutôt que la subir, c’est assurer sa pérennité Freud a terminé le chapitre précédent sur deux idées, dont la seconde est la conséquence de la première : ce n’est peut-être pas la religion qui est au fondement de la civilisation et que donc peut-être même que sans Dieu les hommes seraient quand même capables de se conduire correctement et de ne pas penser constamment à s’entre-tuer. La religion ne serait qu’un « habillage » facilitant la vie commune, auquel cas, il faut alors repenser « le rapport entre civilisation et religion » p.92.
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Lecture du 31 mars
Issu de l’école de Francfort qu’il rejoint après sa thèse de philosophie, Herbert Marcuse (1898-1979) puise sa théorie critique de la société moderne aux sources de Marx et de Freud. À partir de sa lecture de Freud il construit deux concepts essentiels : société sur-répressive et désublimation répressive. Il met en œuvre, de manière originale, l’orientation de la psychanalyse freudienne vers l’analyse sociale. Au cours des deux prochaines séances, nous examinerons l’apport de Marcuse à la psychanalyse et nous verrons l’étonnante actualité de textes qui ont maintenant plus de 60 ans.
Lecture du 17 Février 2017 par Marie-Pierre Frondziak
Chapitre VI. Distinction entre erreur, illusion et illusion délirante. A la fin du chapitre précédent, Freud nous a laissés sur un constat qui semble indépassable : malgré leur manque de crédibilité, malgré leur manque d’assises rationnelles, les représentations religieuses ont exercé une forte influence sur l’humanité, et continuent d’exercer cette emprise malgré les avancées de la science qui auraient dû nous sortir de ce modèle infantile et illusoire. C’est pourquoi Freud affirme qu’il s’agit là non pas d’un problème cognitif, mais d’un problème psychologique. Ce à quoi nous nous heurtons relève de nos représentations psychiques, indépendamment de nos élaborations rationnelles. Et ceci révèle un problème fondamental et crucial.
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Lecture du 27 janvier 2017 par Marie-Pierre Frondziak
Cette séance sera consacrée à l’étude des chapitres VI et VII, dans lesquels Freud va s’attarder plus longuement sur le concept d’illusion. Ainsi dans le chapitre VI, il va faire la distinction entre l’erreur, l’illusion et l’illusion délirante et va essayer de montrer en quoi consiste la force interne des dogmes religieux, qui semblent pourtant « déborder » la raison et à quelles circonstances ces dogmes « doivent leur efficacité indépendante de leur reconnaissance par la raison ». Dans le chapitre VII, Freud va soutenir que la religion est une illusion et que sa mise en cause ne sape pas les fondements de la civilisation, laquelle peut désormais prendre appui sur la science. → plus
Lecture du 2 décembre 2016 par Marie-Pierre Frondziak - 20h / 22h
Chap. 3 La religion comme possession psychique de la civilisation qui nous permet de supporter notre triste condition, mais qui repose sur un modèle infantile et illusoire. Chap. 4 La religion est culturelle, elle ne répond à aucune finalité naturelle, mais a été inventée par les hommes pour se réconcilier avec la cruauté de leur destin. Chap. 5 Il n’existe pas de preuves rationnelles de la religion, la religion est donc au-delà (en-deçà ?) de la raison.
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Lecture du 4 novembre 2016 par Marie-Pierre Frondziak
Chapitres 1 et 2 de l'avenir d'une illusion
Texte
Lecture proposée par Marie-Pierre Frondziak - Vendredi 30 Septembre - 20h / 22h
Introduction. Présentation du séminaire
Pour rappel, l'objectif de notre séminaire était d’entreprendre une analyse, partielle, de l'œuvre de Freud dans le but d’éclairer notre présent, comme le fait d'ailleurs tout travail philosophique. Nous pensions initialement uniquement travailler sur la notion de culture et sur L’avenir d’une illusion, pour nous permettre de donner une certaine lecture de ce que nous vivons actuellement en matière de croyance.
Mais avant cela, nous avons étudié les Cinq leçons sur la psychanalyse, afin de mettre en place les concepts essentiels élaborés par la psychanalyse (notions de pulsions, de désir, les deux topiques, le refoulement, etc.). Ces concepts, comme nous le verrons au long de cette lecture de L’avenir d’une illusion, vont nous être indispensables pour comprendre ce nouveau texte. Ce dernier propose d'analyser le fait religieux d’un point de vue psychanalytique. Il date de 1927. Autant le point de départ de Freud, et donc de la psychanalyse avait pour vocation la thérapeutique, autant la psychanalyse va s'avérer un outil utile pour les sciences sociales. La psychanalyse émerge aux environs de 1895 (Etudes sur l'hystérie, 1897 : auto-analyse de Freud) et elle est orientée essentiellement vers la thérapeutique. Mais très vite finalement, Freud va s'apercevoir qu'elle peut aussi se révéler un moyen d'élucidation de ce qu'est l'être humain en tant qu'être social. Plus exactement, il va constater que l'être humain est par définition un être social. En effet, si le point de départ de la psychanalyse a pour objectif de soigner le sujet en travaillant à sa compréhension, Freud va montrer que le sujet ne se comprend que dans son rapport aux autres, car il ne peut se constituer comme sujet que grâce aux autres. Sans les autres nous ne pouvons nous humaniser : ce sont eux qui nous apprennent à nous tenir debout, qui nous apprennent à parler, qui nous enseignent les moyens et les règles de la vie commune, bref ce sont les autres qui nous permettent d'entrer dans la culture. Freud n'est pas le premier à avoir compris cet immense enjeu. Spinoza (et oui le revoilà !) avait déjà montré dans l'Ethique, et en particulier dans le Livre III, que les hommes ne sont hommes qu'ensemble, qu'ils se construisent par mimesis réciproque. Pour rappel, nous avons vu l'an dernier, que pour Spinoza le désir est premier, que c'est ce qui nous pousse à vivre, à exister (à sortir de nous-mêmes) et que cette définition du désir est proche de celle de la pulsion de vie freudienne. De la même manière, chez Spinoza, on trouve l'idée que les affects sont premiers et que la compréhension du monde exige d'abord la compréhension de soi, c'est-à-dire la manière dont nous fonctionnons nous les humains et comment nous “recevons” le monde. Il s’agit donc pour Spinoza d’échapper à la soumission à nos affects par leur compréhension, qui n’est autre qu’une mise à distance, comme on le fait lors d’une analyse. Ainsi, en comprenant la manière dont nos affects procèdent, nous pouvons faire la distinction entre la réalité telle qu’elle est et la manière justement dont elle nous affecte. Et nous pouvons donc en quelque sorte davantage la maîtriser. J’avais déjà donné cette citation dans l’introduction du séminaire l’an dernier, je la redonne car elle est très éclairante pour ce qui va nous occuper : « (Les écrits de Freud) nous parlent de la guerre et de la mort, du lien libidinal entre les hommes rassemblés, de l’essence de la maîtrise qui s’exerce sur eux, avec leur accord, selon les représentations imaginaires de leur désir. » nous dit Christian Jambet, dans un article du Magazine Littéraire (hors-série 2ème trim. 2000.) Et c’est bien de cela qu’il s’agit : “des représentations imaginaires de notre désir”, et dont il faut, si possible, nous défaire. Aussi, comme Spinoza, Freud cherche l’origine de la maîtrise sociale et de la soumission.
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Septième séance - 3 juin 2016
5ème leçon : Nature et signification des névroses. La fuite hors de la réalité. Le refuge dans la maladie. La régression. Relations entre les phénomènes pathologiques et diverses manifestations de la vie normale. L’art. Le transfert. La sublimation.
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Lecture du 13 mai 2016 par Marie-Pierre Frondziak
Cinquième leçon. - Nature et signification des névroses. La fuite hors de la réalité. Le refuge dans la maladie. La régression. Relations entre les phénomènes pathologiques et diverses manifestations de la vie normale. L'art. Le transfert. La sublimation
Lectures du 29 mars 2016 par Marie-Pierre Frondziak
3ème leçon : Le principe du déterminisme psychique. Le mot d’esprit. Le complexe. Les rêves et leur interprétation. L’analyse des rêves. Actes manqués, lapsus, actes symptomatiques. Multiple motivation
« Il n'est pas ... dans un autre langage. » (p.33-34).
Freud revient sur ce qu'il a dit précédemment. En effet, après avoir abandonné l'hypnose, Freud a essayé de faire parler ses malades par une sorte de méthode suggestive : il leur demandait de parler librement et, lorsqu’il pensait parvenir à un point important, il exerçait une pression sur le front du patient. Cette méthode de l’association libre : j'énonce une idée, qui me fait penser à une autre, et ainsi de suite peut permettre d’obtenir des résultats, mais cette méthode n'était pas complètement satisfaisante, dans la mesure où Freud, par sa pression sur le front du patient, orientait la pensée de celui-ci. Aussi, cela pouvait-il marcher parfois, mais n’était pas nécessairement concluant à chaque fois. En effet, comment être certain qu’il pouvait s’agir là de ce moment décisif qu’est le refoulement originaire ? Cette méthode n'était donc pas toujours efficace, elle l'était d'autant moins que cette « pression » orientait le malade, et pas forcément sur le contenu refoulé. D’ailleurs, les malades eux-mêmes ne voyaient pas toujours la cohérence de ces thèmes inconscients refoulés. Il est vrai qu’ils pouvaient également offrir une résistance, comme nous l’avons évoqué dans la seconde leçon. Ainsi, si les idées énoncées étaient parfois en rapport avec les désirs refoulés, elles ne l'étaient pas nécessairement. En effet, plus la résistance est importante, plus les idées énoncées sont éloignées des événements en question. Et plus il est compliqué aussi de faire comprendre au patient qu’elles ont à voir avec ses symptômes. Pourtant, affirmer qu’elles ont bien un sens et sont bien en rapport avec le mal-être du patient, c’est affirmer qu’il y a bien un déterminisme psychique. Ainsi, ces idées sont des idées substitutives du refoulé et sont des symptômes à décrypter, mais si ces idées sont « suggérées », en quelque sorte elles dénaturent le processus même de l’analyse. Aussi, Freud toujours fidèle à sa recherche, essaie de trouver d'autres moyens pour sonder l'Inconscient et pour dépasser ces difficultés.
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Lectures de Freud - 3e séance, par Marie-Pierre Frondziak
2ème leçon : Conception nouvelle de l’hystérie. Refoulement et résistance. Le conflit psychique. Le symptôme est le substitut d’une idée refoulée. La méthode psychanalytique.
Objet : refoulement et résistance.
« A peu près ... nécessités thérapeutiques. » (p. 23-24)
Présentation de Charcot : c'est un très grand neurologue français (1825-1893), qui s'est beaucoup consacré aux hystériques. Ses consultations publiques à la Pitié Salpêtrière étaient très célèbres et attiraient les foules. Il avait ainsi établi un tableau des troubles hystériques, des « types » auxquels il rapportait les malades, sans tenir compte de ce que pouvaient signifier les symptômes au niveau du sujet, mais considérant qu’ils étaient la manifestation de troubles neurologiques. Il ne prenait absolument pas en compte l’histoire du sujet, mais cherchait à le faire entrer dans des catégories. De plus, il considérait que les symptômes hystériques étaient dus à des traumatismes physiques, exceptionnellement à des traumatismes psychiques, et y voyait également une forme d’hérédité. Freud a été son élève (1885-1886) et a été très impressionné par ses travaux. C'est d'ailleurs paradoxalement cette expérience qui l'a amené à quitter peu à peu la neurologie pour travailler davantage sur le plan psychique. Cela dit, pour rappel, Charcot avait repéré que l’hystérie peut être masculine, qu’elle n’est pas simulée et que l’hypnose la soulage.
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Lecture du 15 janvier 2016 par Marie-Pierre Frondziak
La troisième séance des lectures de Freud, consacrée à la "deuxième leçon sur la psychanalyse", prévue initialement le 27 novembre 2015 est reportée au 16 janvier 2016. Avec toutes les excuses de Marie-Pierre Frondziak, empếchée pour raisons de santé.
Deuxième: les cinq leçons sur la psychanalyse. Première leçon
Les Cinq leçons sur la psychanalyse sont des conférences données par Freud aux Etats-Unis en 1909 en vue de présenter ce qu’est la psychanalyse, ainsi que ses résultats. A cette époque, sa théorie est pratiquement construite, mais manquent encore des éléments essentiels comme la seconde topique et la notion de pulsion de mort. Mais dans ses grandes lignes, la psychanalyse est mise en place.
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