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Les livres de l'Université Populaire d'Évreux


 La théorie de l'évolution

État des lieux, problèmes critiques et mésusages du darwinisme

 

Parler de la théorie de l’évolution dans le cadre d’un cycle de conférences consacré à la nature nous a paru incontournable, dans la mesure où elle représente un principe explicatif de la vie sur Terre. Cette théorie est apparue assez tardivement, au 19ème siècle, d’abord avec Lamarck (on l’appelle à ce moment « transformisme »), puis avec Darwin.
Mais des prémisses existaient sans doute auparavant, avec Buffon par exemple, quoique entravées par la religion et son dogme de la création de l’homme par Dieu. Cela dit, cet obstacle n’a pas été si évident à franchir pour Darwin lui-même. Il nous a semblé important de procéder à un rappel de cette théorie, de montrer d’ailleurs qu’elle est plus qu’une théorie, qu’elle est un fait confirmé par la biologie moléculaire et par la génétique. Cependant, ce qui nous intéresse ici beaucoup également, ce sont les diverses interprétations et utilisations que l’on a faites et que l’on fait encore de cette théorie. Nous reviendrons notamment sur le concept de « sélection naturelle », proposé par Darwin, mais qui a connu des fortunes diverses. Ses dérives, ou déviances, nous amèneront à examiner les conceptions de l’homme qui en émergent. Ce dernier fait-il l’objet d’un dessein intelligent ? Est-il programmé génétiquement à être ceci ou cela ? N’est-il fait que pour la concurrence avec ses pairs ? Ces interprétations idéologiques (darwinisme social, socio-biologie) ne sont-elles alors pas plus dangereuses, parce que plus insidieuses, que l’obscurantisme du Créationnisme ? Telles sont les questions que nous nous proposons d’aborder ici.

[Lire l'intégralité de la conférence en cliquant ici]

Commentaires

Revanche du chromosome X.. Mémoire naturelle sélective, tri art et histoire avec ci-dessous extrait seulement d’une partie d’un des articles de ma revue Histoire papier n°328 de février 2008, en ce n° était un gros dossier spécial consacré à l’ami Darwin, extrait partiel d’un article signé par Olivier Postel-Pinay qui y écrivait de la p.32 à 43. Dans ce n° consacré à Darwin étaient magnifiques tous les dessins fusains et les couleurs dont celle du grand militant Tarzan prenant sa revanche... En couverture de la revue, puis un peu plus loin dans les pages, était présent Dieu en détail de toile étoilée, un beau barbu chevelu au torse nu musclé et à la main levée dont l’index montrait le jugement dernier, nous l’avions rencontré il y a bien des années à Rome, il n’a pas dû tant changer car je cite plafond de la chapelle Sixtine du Vatican, peinte par Michel-Ange à partir de 1508, image retouchée pour la couverture de Une titrée * Dieu contre Darwin * une révolution scientifique * 150 ans de querelles* le procès du singe *Au nom de la Bible et du Coran. Alfred Russel Wallace, le jeunot, son père Darwin et leurs amis.

 

"...Janvier 1858. Voici précisément cent cinquante ans un naturaliste inspiré, grand voyageur, tombe malade dans l'archipel des Moluques (actuelle Indonésie). Dans un accès de fièvre, il découvre la théorie de la sélection naturelle. Il rédige en trois jours un mémoire, qu'il adresse en Angleterre au collègue qu'il respectait le plus. Le mémoire met cinq mois pour lui parvenir. Vous l'avez deviné, le naturaliste inspiré s'appelle... Non, il y a erreur. Il se nomme Alfred Russel Wallace. Le destinataire du mémoire est un autre naturaliste, son aîné de quatorze ans, du nom de Charles Darwin. Lequel est très ennuyé : voilà qu' un jeunot lui coupe l'herbe sous le pied ! Darwin est en train de rédiger son grand œuvre, mais il n'en est pas à la moitié, et n'a rien publié qui puisse prouver l'antériorité de sa découverte sur celle de Wallace. Nous sommes entre gens de bonne compagnie, cependant. Darwin consulte ses pairs, et une solution est trouvée. Deux amis sûrs, le grand géologue Charles Lyell et l'éminent botaniste Joseph Hooker, présentent à la Société linnéenne de Londres, haut lieu de la science britannique, le texte de Wallace, encadré de deux courts textes de Darwin. Ceux-ci n'avaient pas été publiés, mais leur antériorité était attestée par les rares savants auxquels le naturaliste les avait envoyés, l'un en 1844, l'autre en 1857. Informé quelques mois plus tard, transports maritimes obligent, Wallace donnera en janvier 1859 son plein accord à cette procédure… »

 

 

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