L’existence d’un droit de la guerre et par conséquent de la paix est une énigme. La guerre et le droit semblent s’exclure mutuellement. Quand on est dans une situation de guerre, c’est parce qu’il n’y a pas de droit ou que le droit ne peut plus régler les conflits. Le droit ou le force : telle est le dilemme classique. Ajoutons avec Rousseau que la force ne peut faire le droit et que l’expression « droit du plus fort » n’est qu’un galimatias. Néanmoins, la question d’un droit permettant de régler les rapports entre les peuples s’impose si on ne se résout pas à laisser la violence nue. L’idée que les ambassadeurs soient protégés de telle sorte que les négociations entre belligérants puissent avoir lieu est une idée très ancienne. Pour les partisans du « droit naturel », il doit en effet exister des principes de droit communs à toutes les nations et qui devraient donc régir les rapports entre elles. Le feu brûle pareillement chez les Grecs et chez les Barbares disait Aristote. Et en effet, dans la mesure même où il n’existe aucun ordre politique mondial, la seule règle qui puisse régir les rapports entre les nations semble bien devoir être tirée du droit naturel, si un tel droit existe.
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Le droit de la paix et de la guerreConférence du 9 novembre 2019 par Denis Collin |
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