Université Populaire d'Évreux

La crise écologique est certainement pour beaucoup dans les réflexions actuelles sur les conceptions de la richesse et du bien-être, mais c’est dans le contexte de la crise économique initiée en 2008 qu’un travail de synthèse désormais mondialement connu a été produit par la Commission pour la mesure des performances économiques et du progrès social, présidée par J. Stiglitz et réunie à l’initiative du président de la République française N. Sarkozy. Passant en revue les indicateurs de richesse et de bien-être alternatifs au PIB, la Commission en vient à proposer un nouvel indicateur « l’épargne nette ajustée », s’appuyant sur les acquis de la pensée économique néoclassique dominante. Nous nous appuierons sur ce rapport et sa principale proposition pour discuter l’opportunité à monétariser le non-marchand et à tout ramener à du capital, fusse-t-il naturel ou social, et à construire de nouveaux indicateurs pour sortir de la crise. 
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