S'identifier - Contact
 

Partagez ce site sur Facebook




Partagez ce site sur Twitter



Les livres de l'Université Populaire d'Évreux


 Tous parents, tous différents... tous intolérants

Conférence du 21 janvier par André Langaney

  • UPE
  • Dimanche 16/01/2022
  • 07:29
  • Version imprimable
 

Pendant des siècles, savoir si l’ensemble des humains avaient une origine commune ou s’ils appartenaient à des espèces différentes fût un débat scientifique perturbé par les horreurs de l’esclavage. Les vues d’auteurs éclairés, tel que Jean Finot, furent masquées par une « science coloniale » dont l’objectif principal était la justification des inégalités.
Au cours des années 1960, les immenses progrès de la biologie, et en particulier de la génétique, permettaient d’établir définitivement que :
Tous les humains sont différents les uns des autres, tant par la génétique que par leurs mensurations et pigmentations
Tous ont une origine historique commune, relativement récente, africaine, à partir d‘une petite population de chasseurs-cueilleurs du paléolithique, qui s’est transformée physiquement et culturellement pendant sa conquête du monde
C’est ce que raconte, depuis 1992, l’exposition « Tous parents, tous différents », du Musée de l’Homme de Paris et de l’Université de Genève. Si de nombreuses données se sont accumulées depuis, toutes renforcent et confirment le discours qu’elle tient.
Mais savoir que l’on partage une origine ne suffit pas à ramener la paix dans les familles divisées par les intérêts économiques, les conflits religieux, politiques et sociaux, quand ce n’est pas la guerre ou le foot…
Une urgence pour demain est donc l’éducation à la tolérance des autres. Mais peu de gouvernants s’y intéressent dans le monde actuel…

BIENVENUE...

L'Université Populaire d'Evreux vous propose une conférence par mois le vendredi de

18h30 à 20h30 au

lycée Aristide Briand


ENTREE LIBRE ET GRATUITE


PROCHAINES CONFERENCES

Vendredi 22 novembre 2024, 18h30 - 20h30 :
Penser la violence avec la philosophe Hannah Arendt par Mathias Molnar, professeur de philosophie