Chapitre VI. Distinction entre erreur, illusion et illusion délirante. A la fin du chapitre précédent, Freud nous a laissés sur un constat qui semble indépassable : malgré leur manque de crédibilité, malgré leur manque d’assises rationnelles, les représentations religieuses ont exercé une forte influence sur l’humanité, et continuent d’exercer cette emprise malgré les avancées de la science qui auraient dû nous sortir de ce modèle infantile et illusoire. C’est pourquoi Freud affirme qu’il s’agit là non pas d’un problème cognitif, mais d’un problème psychologique. Ce à quoi nous nous heurtons relève de nos représentations psychiques, indépendamment de nos élaborations rationnelles. Et ceci révèle un problème fondamental et crucial.
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